Le bonheur...2 è porte à droite!

Intéressons nous aujourd'hui à notre entraînement au bonheur. Et bien oui, on ne devient pas heureux simplement comme cela par hasard. En fait, nous sommes tous de grands champions, conditionnés et entraïnés depuis le berceau à devenir des gens heureux!
Vous allez le voir, aucun répis ne nous est permis. Depuis la plus tendre enfance, on nous apprend au travers des comtes plus ou moins sympathiques que le bonheur pour les filles consiste à :

1: être belle.
2: avoir les sens du sacrifice et faire des tâches ménagères.
3: savoir attendre patiemment le prince charmant (voir se mettre un coup de tranquillisant histoire de ne pas faire trop de tâches ménagères en attendant monsieur).
4: savoir lui mettre le grappin dessus en dançant la valse (le chant est optionnel).
5: l'épouser (si possible en grandes pompes, avec une jolie robe comme les princesses).
6: faire beaucoup d'enfants.

Pour les garçons:
1: tuer des dragons, des loups et tout ce qu'on voudra du moment qu'il y à une jolie fille à séduire.
2: monter un fier destrier (ou conduire un jolie voiture, c'est plus moderne).
3: construire sa maison de manière solide pour pouvoir mettre une jolie fille dedans.
4: épouser la jolie fille en question avec un sourire ultra bright.
5: faire beaucoup d'enfants.

Quand vous observez les jouets, les comtes, les déguisements, les jeux vidéos ..tout ce qu'on propose aux enfants, ceci revient toujours au même:
Pour être heureux les petits il va falloir que monsieur soit grand et fort, travaille beaucoup pour nourrir sa famille, leur mettre un toit sur la tête et s'acheter une jolie voiture. Madame devra quant à elle savoir s'occuper de son intérieur et de sa petite famille.
Je vous entends déjà dire, oui mais se sont les enfants qui réclament et aiment celà. En êtes-vous certains?
De la poule et de l'oeuf qui était le premier?
C'est un mouvement qui s'auto entretient. On encourage les enfants vers certaines activités, ceux-ci obtenant de la gratitude redemandent ces activités et ainsi de suite.

Plus tard, cela continue. On se compare aux copains qui commencent à travailler, à se mettre en couple, à se marier, à avoir des enfants, la pression est énorme! Vite, vite, je suis en retard dans le grand jeu de la vie ou bien j'ai raté une étape...

Et finalement, tellement de gens courent après ces bonheurs en boîte que la plus part ne savent pas ce que c'est que d'être heureux.
Être bien ne signifie pas être comme tout le monde.
Être heureux ne signifie pas ressembler aux stéréotypes que la soiété nous vomit au visage à longueur de journée.
Le bonheur est dans le pré, dans les villes, au travail, à la maison, en famille où vous voulez du moment qu'il vous appartient et ne s'impose pas à vous et surtout, le bonheur n'est pas politiquement correcte.

Par pitié, cultivons nos différences!