Au boulot!

Cette semaine, le ministre du travail à soumis l'idée de sanctionner l'expérience professionnelle par une diplôme, autrement dit, faire l'inverse ce qui se fait actuellement : d'obtenir un papier théoriquemement pour faire un travail pratique.

On ne peut que se réjouir d'une telle proposition, car actuellement, avec l'objectif que chacun ait au minimum son bac, on se rend aisément compte que du coup, ce diplôme ne sert plus à rien.

Les étudiants sont alors obligés, pour se différentier et se valoriser sur le marché de l'emploi, de sur enchérir avec des années de spécialisation, des stages et des formations qui ne font que retarder l'heure de la confrontation avec le monde du travail avec lequel, ils finissent par ne plus être en phase, tellement leurs compétances acquises sont loin de préoccupations de bon nombre d'entreprises!

Une fois encore, la France, dans son souci d'équité, à fini par hôter toutes chances d'égalité et créer des injustices énormes (entre ceux qui ont la possibilité de faire de longues études en phase avec le monde industriel et ceux qui n'en n'ont pas les capacités ou les moyens) en souhaitant réguler une saine compétition.

Est il encore réellement possible aujourd'hui de faire une belle carrière en sortant de l'école avec un CAP? Pourtant certains de nos dirigeants n'ont pas plus..seraient ils encore capable de faire une telle carrière à l'heure actuelle? Personnellement j'en doute et je trouve ça regrétable car si le diplôme doit permettre d'entrer dans la vie active avec un certain bagage, il ne doit pas être une étiquette collée à notre front.

Quand je vois pour mon cas personnel comment on traite les personnes diplomées d'écoles d'ingénieurs, je me dis qu'effectivement le bac et le "minimum vital" pour que l'on daigne vous "offrir" une chance d'avenir.

Cela semble changer, tant mieux, il faut dire que dans les années à venir, la France va surtout avoir besoin de bras pour les services et de personnes capables de produire pour l'industrie.
Retroussons nos manches, les récentes baisses du chômage semblent montrer que le mouvement vient de démarrer (même si il ne pourra réellement passer la deuxième tant que les élections ne seront pas passées).